Sortir de la dépendance du bonheur
J’ai souvent exprimé le souhait d’être heureuse tout simplement…et je présume que je ne suis pas toute seule à avoir ce genre d’ambition !
Le problème, pour moi, et pour beaucoup d’entre nous, réside dans le fait que j’attendais que mon bonheur soit provoqué par une situation ou une (ou des) personne(s).
Ainsi, je n’étais jamais pleinement satisfaite car nous pouvons toujours avoir mieux…
En soi, je jugeais que je pouvais toujours améliorer ma situation personnelle ou professionnelle donc cette insatisfaction me poussait à toujours « mieux faire » – comme le disaient certains enseignants quand j’étais petite. Là arrive la partie positive du message MAIS, parce qu’il y en a un, je courrai sans arrêt en quête du « MIEUX » sans calculer ce que j’avais déjà. Ça revient à dire que je m’épuisais à être heureuse…
Il m’aura fallu connaître un bon « pétage de plomb » à l’âge de 35 ans pour réaliser qu’il me fallait ralentir…ralentir…ralentir ou j’allais droit dans le mur avec à la clé, quelques ennuis de santé.
A force de toujours être plus exigeante envers moi, mon travail et les autres, j’ai fini « pressée comme un citron », jusqu’à la dernière goutte…
Alors vous me direz : « mais pourquoi ne pas avoir arrêté avant ? »
Eh bien, parce que je me croyais « invincible », super croyance familiale tout droit héritée de mes parents : « Chez nous, on est fort. On n’abandonne jamais ». Le côté positif du message contraignant « Sois fort » m’a permis de mener une belle carrière de front et de devenir maman en même temps…ah et j’oubliais…de construire une maison (oui oui en quasi auto construction !). Je crois que vous aurez compris le côté négatif du message…
Et puis, un bout de sagesse est arrivé. J’ai compris que le bonheur résidait dans la satisfaction du chemin parcouru, de mes beaux enfants en pleine santé, de mes acquisitions matérielles, de ma carrière…
J’ai mis plus de temps à comprendre que mon partenaire n’était en aucun cas responsable de mon bonheur ! Je lui ai, en effet, souvent reproché de ne pas me rendre heureuse…un beau signe de dépendance dont je n’avais absolument pas conscience à l’époque.
Être heureux demeure une affaire personnelle.
Apprécier la vie pour ce qu’elle est, pour ce qu’on fait seul(e). C’est dans la solitude que j’ai réalisé ce que signifiait « être heureuse et épanouie ». Attention, je ne suis pas en train de vous dire qu’il vaut mieux être seul(e) pour être heureux mais, simplement, que l’autre n’est pas là pour ça.
J’ai compris que le fait de m’étourdir de travail, de fêtes, de sorties en tout genre ou de voyages, ne mettrait le bonheur sur ma route que temporairement…
Je reparlerai de toutes ces « stratégies » que nous mettons en place, de manière inconsciente (avec l’aide de notre ego « le salaud bienveillant »), afin d’éviter de regarder les vraies racines de nos problèmes.
8 Commentaires
Oui, se rendre compte que ce n’est pas les autres qui sont responsables de notre bonheur est une grande remise en question. Mais heureusement il y a de bons guides comme vous Stéphanie pour nous aider et nous remettre sur le bon chemin : le nôtre !
Merci pour votre commentaire Agnès et bravo pour votre cheminement:) Pensez aussi à vous féliciter d’avoir amorcer ce changement.Bravo à vous ! Très belle journée !
*ce ne sont pas les autres
Et oui la clés de notre Bonheur, c’est nous qui la détenons…. Merci Stéphanie pour ton aide.
Merci et heureuse que ce blog et ces articles te soient utiles. Bonne soirée! 🙂
Peut-être est -il réellement nécessaire d’apprécier la vie seule afin d’être heureux à deux et être « autonome » en bonheur?
C’est en tout cas un avis partagé par beaucoup 😉
J’en ai moi même fait l’expérience et tend donc à confirmer…
La découverte et l’appréciation de son propre bonheur procurent autant d’allégresse que le premier pas franchi dans sa propre maison……
Je suis convaincue que » l’autonomie » du bonheur peut s’acquérir seule certes mais aussi avec l’aide de quelqu’un, ami, compagnon,…..seul le chemin est beaucoup plus difficile…accompagné alors sommes dans le partage , l’entraide et alors c’est le coeur qui parle et le bonheur devient alors plus profond, plus sincére….
Merci Madame !