Comment gérer son égo ?
Avec cet article je souhaite partager, avec vous, quelque chose que j’ai découvert ces dernières semaines au travers de ce que j’ai pu lire ou entendre, mais surtout, de mon expérience que je considère comme essentielle dans ma démarche. Je me borne en effet à expérimenter ce que j’apprends au fur et à mesure afin de vous restituer le maximum de concret.
J’ai souvent entendu : « tu as besoin d’apprendre à lâcher ton ego » ou « tu sais le problème avec un ego distordu, c’est qu’il ne voit pas l’essentiel »…J’écoutais patiemment, et tentais de trouver la réponse mais en clair, j’avais du mal à « m’approprier le sujet ». Cela m’a parfois mise en colère car je ne voyais pas en quoi le fait que mon ego « lâche » m’apporterait de la détente. Je me disais que mon ego était nécessaire puisqu’il représente une part de qui je suis et, que, par conséquent, il agissait comme un protecteur de mon identité et de ma personne.
Et puis est arrivé le moment où j’ai compris ce qu’était l’ego. Il est la somme de toutes mes valeurs, croyances, idées mentalisées soigneusement filtrées et interprétées. Le tout formant ce que je crois être vrai, juste et incontestable. Vous imaginez alors aisément que je ne veuille pas qu’il se sauve !
L’ego se manifeste donc sous la forme de petites voix intérieures, voire saboteuses, : « tu n’es pas faite pour ceci ou cela ou pour telle ou telle personne ou encore telle ou telle relation », « si tu fais ça tu le regretteras », « si tu penses ou dis ceci ou cela, tu vas passer pour… », « tu ne peux pas t’habiller comme ça, ça fait tel ou tel genre», « tel travail n’est pas fait pour toi, tu n’es pas à la hauteur» etc.
L’ego peut aussi envoyer des messages concernant ce qu’est le bonheur ou ce que doit être un couple ou une relation : « si je suis malheureuse c’est la faute d’untel ou de tel évènement », « mon problème c’est que j’ai la poisse, toute ma vie n’est que problème sur problème et je n’y peux rien, c’est comme ça ».
Dans ce cas, « ce beau salaud bienveillant », afin que nous ne souffrions pas trop, nous laisse penser que le bonheur vient de l’extérieur. « Je serai heureuse quand j’aurai rencontré ma moitié », ou « je serais sereine lorsque tel ou tel problème sera résolu », ou « ce qui me comble de bonheur, c’est l’idée d’avoir un enfant »… autant de pensées qui nous font sentir malheureuses car tout semble en suspends le temps que tout se réalise. Nous partons donc frénétiquement à la quête du bonheur et le rencontrons rarement… ou plutôt, nous ne le réalisons pas, car, sitôt trouvé, notre petite voix nous met en quête d’autre chose.
C’est un vrai cercle vicieux qui nous prive d’être heureuse, sereines et épanouies !
Et si nous reprenions la responsabilité pleine et entière d’incarner le bonheur ? Si nous arrêtions d’attendre qu’il vienne des autres ou des évènements ? Si nous commencions à apprécier ce qui est, ce que nous sommes ?
1 Commentaire
wouah…..! Belle définition…….j’adore votre style d’écriture, on se croirait à vos côtés…merci Madame !